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Estrosi prône le «droit inaliénable au pain au chocolat»

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Interrogé sur l'anecdote mise en avant par Copé, le député filloniste a préféré l'humour tarte à la crème à l'indignation.
Christian Estrosi le 25 août 2012 à Nice. (Photo Valery Hache. AFP)
par
publié le 9 octobre 2012 à 10h47
(mis à jour le 9 octobre 2012 à 13h34)

Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, soutien de François Fillon dans la bataille pour la tête de l'UMP, a proclamé mardi dans un sourire «le droit inaliénable au pain au chololat».

Interrogé par RFI sur l'anecdote de la viennoiserie arrachée pendant le ramadan citée par le député-maire de Meaux, Jean-François Copé, qui dispute cette présidence à François Fillon, Christian Estrosi a répondu, dans un sourire : «Pour moi, le petit pain au chocolat, c'est un droit inaliénable pour tous les enfants de France.»

Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, à l'Assemblée nationale à Paris le 21 février 2012Jean-Louis Borloo

(photo AFP) a lui pris ses distances mardi avec les propos de Jean-François Copé (UMP) sur

«le racisme anti-blanc»

et son anecdote du

«pain au chocolat». 

Interrogé sur France Inter sur la droitisation récemment du discours de Jean-François Copé, candidat à la présidence de l’UMP, le président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) a expliqué :

«C’est évidemment pas des propos, des attitudes que je prendrais ou utiliserais.» «Mais j’ai comme règle de ne pas commenter ce qui se passe à l’UMP, surtout en période de campagne»

, a-t-il ajouté.

Relancé par le journaliste sur un tweet du porte-parole de son parti, Jean-Christophe Lagarde, qui disait ce week-end «franchement Copé me tape sur le systèm