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Libération

NKM dénonce les «sur-réactions» de la gauche

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Lundi, l'ex-ministre a publié dans «le Figaro» une tribune au vitriol contre le gouvernement et s'étonne des réactions que celle-ci a déclenchées.
Nathalie Kosciusko-Morizet, le 1er mars 2012. (Photo Thomas Samson. AFP)
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publié le 9 octobre 2012 à 9h14

Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) a dénoncé mardi ce qu'elle a qualifié de «sur-réaction» de la gauche et du gouvernement après sa tribune au vitriol la veille, lançant : «On ne peut même plus les critiquer !»

Sur RTL, la députée-maire de Longjumeau (Essonne) s'est exclamée : «Je suis choquée de ce qu'ils font, je suis choquée de leur attitude et j'ajoute qu'hier en plus, je suis choquée de leur réaction. Alors on ne peut même pas les critiquer maintenant !»

«J'ai écrit un article dans le Figaro pour dire ce que je pensais de leur politique et on alors a eu droit à des réactions, des communiqués de presse, pour dire comment, mais on nous insulte !», a ironisé NKM.

«C'est quoi cette sur-réaction ?», s'est insurgée l'ex-ministre et ex-porte-parole du candidat Nicolas Sarkozy. «Leur sur-réaction me choque. La démocratie, c'est quand on peut dire ce qu'on pense».

Parmi ses sujets d'indignation, elle a cité la banque Lazard, à laquelle a été confié un mandat de conseil pour la création de la Banque publique d'investissement. «Pourquoi un mandat à une banque privée pour créer une banque publique ?» avec par ailleurs «un banquier ami, on le sait, du ministre des finances», a accusé NKM. Lundi, la responsable UMP avait fustigé la présidence Hollande, qualifiée de «règne d'amateur, fade et tris