Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, est «affaibli» au point qu'il a dû «mettre un pistolet sur la tempe» des députés PS pour s'assurer d'une majorité de voix de gauche pour le traité budgétaire européen, a ironisé mardi le chef de file des députés UMP Christian Jacob.
«Le Premier ministre est à ce point affaibli qu'il est obligé d'appeler individuellement parlementaire après parlementaire. Que, cinq mois après la présidentielle, le Premier ministre soit obligé de mettre un pistolet sur la tempe de chacun de ses députés pour s'assurer de leur vote, cela augure mal pour la majorité des semaines et mois à venir», a-t-il lancé lors de son point de presse hebdomadaire.
A lire aussi : «Traité : le PS a réduit son non»
Aux yeux de ce député de Seine-et-Marne, «ce qui n'a pas été dit pendant la campagne présidentielle éclate au grand jour et la majorité est fissurée à la fois entre ses différentes composantes et au sein du groupe PS, ce qui est du jamais vu cinq mois après une présidentielle».
Et le vice-président du groupe UMP, Bernard Defleselles, de renchérir : «Manifestement la majorité a mis le paquet pour essayer d'arrimer un maximum de députés à ce traité», mais «tordre le bras député par député pour essayer d'obtenir une espèce de consensus, on peut le faire une fois ou deux, pas plus, après ça se pas