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Cambadélis dénonce le «désamour» des médias pour Ayrault

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Pour le député de Paris, le Premier ministre est victime d'une «posture de classe», proche du «délit de sale gueule».
Jean-Christophe Cambadelis le 7 juin 2009 à Paris. (Photo Stéphane de Sakutin. AFP)
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publié le 15 octobre 2012 à 11h44

Le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé le «désamour» des médias à l'égard du Premier ministre, jugeant que c'était «une posture de classe», voire un «délit de sale gueule», lundi sur Radio Classique.

Alors qu'on lui faisait remarquer que plusieurs journaux, y compris ceux classés à gauche, «pilonnaient» Jean-Marc Ayrault dans leur édition du lundi, Jean-Christophe Cambadélis a pris sa défense : «C'est assez étonnant, je ne vois pas dans ce qui est fait (...) ce qui nécessiterait une offensive de cette importance». «Trop, c'est trop», a-t-il ajouté, disant avoir eu un «haut-le-coeur».

«D'un seul coup, il y a un désamour qui, à mon avis, est une posture de classe», a-t-il estimé, avançant une explication : «Il est provincial, il n'est pas énarque, il ne fait pas partie des dîners en ville, il ne copine pas avec la plupart des grands journaux, donc il y a "bashing"».

Est-ce un délit de sale gueule ? «Oui je crois qu'il y a de cela !», a répondu le vice-président du Parti socialiste européen, estimant que «cette orientation politique (...) n'a pas de sens, pas d'orientation». «Qu'est-ce qu'on lui reproche ? Rien !»

«Jean-Marc Ayrault s'attaque aux déficits publics. C'est pa