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Récit

L’UMP licencie son responsable juridique en pleine campagne

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UMP, le combat des chefsdossier
David Biroste assurait le secrétariat de la commission chargée de veiller au bon déroulement de l'élection à la présidence du parti.
Devant le siège de l'UMP, en janvier. (Photo Charles Platiau. Reuters)
publié le 17 octobre 2012 à 19h09

Le parti dirigé par Jean-François Copé licencie son responsable des affaires juridiques. Docteur en droit, recruté en 2009 par l’ancien secrétaire général du parti Xavier Bertrand, David Biroste assurait le secrétariat de la Cocoe, commission chargée de veiller au bon déroulement de la campagne électorale et du scrutin qui départagera, le 18 novembre, les deux candidats à la présidence, François Fillon et le même Jean-François Copé. La sanction engagée contre ce salarié illustre un malaise croissant au sein de la machine UMP dont le secrétaire général est en campagne.

Biroste est une victime collatérale de la violente polémique autour de l'utilisation du mot «sarkozyste» dans l'intitulé des motions (néogaullistes, libérales, centristes ou franchement populistes) qui seront proposées aux militants.  A l'extrême droite de cet échiquier, les animateurs de la Droite forte Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, proposent une motion qui n'a pas grand-chose à envier au programme du Front national. Proches de Patrick Buisson, ces deux trentenaires soutiennent par ailleurs la candidature de Copé. Lequel, en retour, couve d'un œil bienveillant leurs initiatives.

Le 10 octobre, alors que la Cocoe, présidée par le sénateur UMP Patrice Gélard, examinait les projets de bulletins de vote des différentes motions, Geoffroy Didier prétendait donne