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17 octobre 1961 : vives critiques de Fillon et Le Pen envers Hollande

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L'ancien Premier ministre estime que les propos tenus hier par François Hollande sont malvenus. La présidente du FN qualifie quant à elle de «bobard» le récit officiel de la répression contre les manifestants algériens.
François Fillon à Paris, le 8 octobre 2012 (Photo Bertrand Guay. AFP)
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publié le 18 octobre 2012 à 11h04
(mis à jour le 18 octobre 2012 à 13h07)

L'ex-Premier ministre François Fillon s'est élevé jeudi contre «la culpabilité permanente» assénée dans une France «en dépression nerveuse quasi permanente», après la reconnaissance par François Hollande de la «sanglante répression» du 17  octobre 1961 contre des manifestants algériens. «J'en ai assez que tous les quinze jours la France se découvre une nouvelle responsabilité, mette en avant sa culpabilité permanente. On est déjà dans un pays en dépression nerveuse quasi permanente, on n'a pas besoin de ça !», a déclaré François Fillon sur Europe 1.

«Bien sûr qu'on peut reconnaître !», a-t-il toutefois ajouté, «mais chacun sait qu'il y a aussi les crimes de l'Algérie au lendemain de l'indépendance, le massacre des harkis, la questions des archives algériennes jamais ouvertes»«Ou on met tout sur la table ou on ne le fait pas», a-t-il demandé, réagissant à une déclaration de François Hollande.

Le président de la République a officiellement reconnu mercredi la «sanglante répression» des manifestations d'Algériens le 17 octobre 1961 à Paris, rompant avec un silence de 51 ans de l'Etat sur les événements. Par ailleurs, le candidat à la présidence de l'UMP a affirmé avoir «déjà été choqué il y a un mois par les déclarations du président de la République sur l