«Fouillez dans vos archives, vous avez déjà écrit ce papier», plaisante-t-on à droite. L'hypothèse d'un intérêt de Jean-Louis Borloo pour Paris est un refrain déjà entendu. C'était avant les municipales de 2001 puis de 2008: un petit tour et puis finalement le président du Parti radical était resté à Valenciennes. De nouveau, pour 2014, Borloo n'exclut rien. Citant fréquemment Paris parmi les espoirs de reconquête de la droite et du centre-droit, il s'est interrogé, mardi sur Public Sénat, sur son possible rôle et sa «capacité». Plus sûr de lui, il fait de Paris «un objectif clair», comme «tout le grand ouest, le sud-ouest», estimant que «ce n'est pas l'UMP qui va pouvoir gagner». Mais dans le même temps, il freine en invoquant sa priorité du moment: la mise sur orbite de la toute nouvelle Union des démocrates et indépendants (UDI) qui doit fédérer les partis de centre-droit. «Je ne sais pas si je peux distraire suffisamment de temps de l'UDI», admet-il, se donnant deux, trois mois de réflexion. L'UMP de Paris, qui voit
Récit
Municipales: l'UMP parisienne Borloo-compatible ?
Article réservé aux abonnés
François Fillon écoutant Jean-Louis Borloo à l'Assemblée nationale, le 26 octobre 2010. (Reuters)
par Laure Equy
publié le 18 octobre 2012 à 12h47
Dans la même rubrique