«Fouillez dans vos archives, vous avez déjà écrit ce papier», plaisante-t-on à droite. L'hypothèse d'un intérêt de Jean-Louis Borloo pour Paris est un refrain déjà entendu, avant les municipales de 2001 puis de 2008 : mais, après un petit tour, le président du Parti radical était resté à Valenciennes (Nord). De nouveau, pour les municipales de 2014, Borloo n'exclut rien. Citant fréquemment Paris parmi les espoirs de reconquête de l'opposition, il s'est interrogé, mardi sur Public Sénat, sur sa «capacité». Plus sûr de lui, il fait de Paris «un objectif clair», comme «tout le Grand Ouest, le Sud-Ouest», estimant que «ce n'est pas l'UMP qui va pouvoir gagner».
«Objectif». Mais, dans le même temps, il freine en invoquant sa priorité du moment : la mise sur orbite de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), qui doit fédérer les partis de centre droit. «Je ne sais pas si je peux distraire suffisamment de temps de l'UDI», admet-il, se donnant deux, trois mois de réflexion. «L'objectif principal est que l'UDI soit parfaitement en ordre de marche lors des municipales pour justement regagner des villes. Si Jean-Louis doit aller à droite ou à gauche pour soutenir nos candidats, je ne vois pas comment il pourrait être lui-même candidat», confie un proche.
L'UMP de Paris, qui voit s'éloigner la probabilité d'une candidature de François Fillon, croit-elle à la venue de Borloo ? Alors que plusieurs élus UMP