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Jean-Louis Borloo dans ses murs

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L’ex-ministre lance officiellement son Union des démocrates et indépendants ce dimanche à la Mutualité, à Paris. Espérant donner à sa fédération centriste l’allant de la défunte UDF.
Jean-Louis Borloo en septembre 2011. (Photo Charles Platiau. Reuters)
publié le 19 octobre 2012 à 21h11

L'UDI, un parti en chantier. Un mois après sa création et la présentation de sa charte lors des journées parlementaires des députés et sénateurs centristes le 18 septembre, l'Union des démocrates et indépendants de Jean-Louis Borloo est déjà en rénovation. En tout cas ses nouveaux locaux situés boulevard Raspail à Paris. Un petit rafraîchissement de cet ensemble de bureaux, un coup de peinture pour accueillir ce rassemblement des forces de centre droit qui a vocation, selon Jean-Louis Borloo «à devenir le premier parti de France».

L'UDI va officiellement voir le jour dimanche lors d'une assemblée générale constituante réunie à la Mutualité à Paris. Une UDF nouvelle version qui ne réunit pas moins de huit formations politiques. «Tout ce qui apparaissait comme impossible et improbable début septembre a fini par voir le jour», se réjouit le député-maire de Drancy, Jean-Christophe Lagarde. «Les élections législatives ont montré que la dispersion des centristes menaçait l'existence même du centre», constate Eric Azière, directeur général de l'UDI, longtemps proche collaborateur de François Bayrou. Le rassemblement de «la dernière chance» pour Hervé Morin, président du Nouveau Centre, intégré désormais à l'UDI. Lui-même ne s'interdit pas «un droit d'inventaire» le moment venu. «Même ceux qui sont sceptiques sur les chances de réussite de cette fédération savaient que c'était pire pour eux de rester au dehors», explique un proche