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Corse : Ayrault vise les criminels au portefeuille

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Annonçant dix mesures contre le crime organisé, le Premier ministre a souligné l'importance de la lutte contre le blanchiment d'argent.
Jean-Marc Ayrault le 22 octobre 2012 à Paris (Photo Fred Dufour. AFP)
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publié le 22 octobre 2012 à 11h15
(mis à jour le 22 octobre 2012 à 11h38)

Jean-Marc Ayrault a annoncé lundi dix mesures pour renforcer la lutte contre le crime organisé en Corse, six jours après l'assassinat d'un célèbre avocat, assurant qu'«une attention particulière» serait portée à la délinquance économique et au blanchiment d'argent. «Les affaires économiques et financières sont à l'origine de la plupart des homicides» dans l'île, a déclaré le Premier ministre à l'issue d'une réunion à Matignon avec les ministres Manuel Valls (Intérieur), Christiane Taubira (Justice), Pierre Moscovici (Economie) et Jérôme Cahuzac (Budget).

«Une attention particulière sera portée à la lutte contre le blanchiment», a-t-il ajouté, «notamment dans le domaine de l'immobilier et y compris du sport, ainsi qu'aux procédures de marchés publics, aux autorisations d'urbanisme» sur le littoral. Il faut veiller, a-t-il ajouté, «aux procédures de marchés publics, aux autorisations d'urbanisme et plus particulièrement au respect de la loi littoral ainsi qu'au trafic de drogue».

Parmi les dix mesures, figure «la création d'une cellule interministérielle de coordination». Animée par le cabinet du Premier ministre, elle décidera notamment «de missions d'inspection et de soutien au préfet de Corse et aux services territoriaux de l'Etat pour l'exercice de leur mission de contrôle», a-t-il dit. Ell