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Libération

Jouanno ne voulait pas être «la petite dissidente interne» de l'UMP

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L'ex-ministre se justifie de son ralliement à la formation de centre-droit menée par Jean-Louis Borloo.
«Je ne serais jamais allé à l’UDI s’il n’y avait pas eu un accord de coalition très clair avec l’UMP», a indiqué l'ancienne ministre du gouvernement Fillon. (Photo Patrick Kovarik. AFP)
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publié le 22 octobre 2012 à 12h17

L'ex-ministre UMP des Sports, Chantal Jouanno, explique lundi sur BFMTV/RMC son ralliement à l'UDI de Jean-Louis Borloo entre autres parce qu'il était selon elle mauvais pour l'UMP d'avoir une «petite dissidente interne». «Je pense que c'est très mauvais pour l'UMP globalement d'avoir quelqu'un qui apparaît trop souvent comme la petite dissidente interne, qui porte des sujets comme l'écologie qui ne sont plus le cœur de pensée et le fondement politique du projet de l'UMP», a déclaré la sénatrice de Paris.

«Et j'ajoute que je ne serais jamais allé à l'UDI s'il n'y avait pas eu un accord de coalition très clair avec l'UMP», précise l'ex-secrétaire d'Etat à l'Ecologie, qui avait pris ses distances avec la droitisation de la campagne de Nicolas Sarkozy. Elle qualifie de «démarche positive» son ralliement à l'UDI : «Si vraiment j'avais eu un problème de personne, un problème "grave" avec l'UMP, j'aurais attendu les élections du futur congrès de l'UMP (le 18 novembre), je serais partie après».

Interrogée sur le risque de voir une partie de l'UMP rejoindre le FN, l'élue estime que «la crise qui est encore devant nous (...) va faire le lit des extrémistes». «Selon moi, un partie du PS ira vers l'extrême gauche, et peut-être qu'une partie de la droite ira vers l'extrême droite». Quant à ses ambition