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Loi logement : Ayrault admet avoir «anticipé un peu»

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Evoquant à l'Assemblée avoir reçu des avertissements de la part des conseillers juridiques de Matignon sur le risque de voir retoquer la loi sur le logement social, le Premier ministre a redit son respect de la «séparation des pouvoirs».

Jean-Marc Ayrault et Najat Vallaud-Belkacem, le 23 octobre 2012 à l'Assemblée nationale à Paris (Photo Jacques Demarthon. AFP)
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Publié le 24/10/2012 à 16h34

Jean-Marc Ayrault a admis mercredi à l'Assemblée nationale qu'il s'était «peut-être trompé en anticipant un peu» une éventuelle censure par le Conseil constitutionnel de la loi sur le logement social. Le Premier ministre a commis une gaffe en annonçant la censure par le Conseil constitutionnel de la loi sur le logement social, alors que les Sages n'avaient pas encore statué, suscitant les moqueries de l'opposition.

«J'ai peut-être anticipé une décision du Conseil constitutionnel sur une éventuelle annulation de la loi sur le logement», a admis Ayrault lors de la séance des questions à l'Assemblée. «Il est vrai que tous les conseils juridiques du gouvernement m'indiquent que cette annulation est possible», a-t-il ajouté, en réponse à une question du député UMP des Côtes-d'Armor, Marc Le Fur. «Mais elle n'a pas été décidée, vous avez parfaitement raison. On ne sait jamais, je me suis peut-être trompé en anticipant un peu», a enchaîné le Premier ministre.

«Peut-être que le Conseil constitutionnel par sa décision rendue cet après-midi nous annoncera une bonne nouvelle...», a-t-il espéré. «Je connais parfaitement les principes de la séparation des pouvoirs et j'ai trop de re