A Toulouse, Jean-Marc Ayrault aura fait deux rappels sur scène. Le premier, seul, une fois son discours sur le «nouveau modèle français» bouclé. Les bras en V avant de faire celui qui montre ses muscles puis de joindre ses deux mains sur la poitrine, saluant les congressistes à l’asiatique. Pour le second, il aura fallu un conseil glissé en toute hâte à l’oreille du Premier ministre par l’un de ses proches pour qu’il pense à regrimper les marches en compagnie du nouveau premier secrétaire du Parti socialiste Harlem Désir.
Après les turbulences de la semaine – projet de loi annulé, bourdes de communication et chômage qui n'en finit plus d'augmenter – le chef du gouvernement avait bien besoin de cette longue onction militante. D'ailleurs, au milieu d'un discours sans claquettes, Ayrault s'est offert un succès d'estrade à bon compte en défendant la laïcité et le non-cumul des mandats. Pour les réformes de société, le chef du gouvernement rappelle son engagement en faveur du mariage pour tous, de l'égalité entre les femmes et les hommes et le l'intégration de tous dans la République.
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Mais ne citera pas cette fois le droit de vote des étrangers, que certains dans l