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Récit

Maurel : «Nous sommes du côté des canards boiteux !»

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Le nouveau porte-voix de l'aile gauche du PS a incité ses camarades à se ranger aux côtés des «gens de peu ou des gens de rien, ou alors nous ne sommes plus socialistes».
Emmanuel Maurel, à Paris, le 3 octobre 2012, lors de la présentation de sa motion aux militants PS, à la maison de la Chimie. (Photo Sébastien Calvet pour Libération)
publié le 27 octobre 2012 à 18h00

Passer après la standing ovation de Martine Aubry, «vous en conviendrez, ma tâche n'est pas vraiment facile», plaisante Emmanuel Maurel, dès son arrivée à la tribune du congrès socialiste. Avec 13% pour sa motion et 28% sur son nom, le nouveau porte-voix de l'aile gauche du PS fait moins que la première secrétaire sortante à l'applaudimètre, mais se taille un joli succès samedi après-midi au parc des expositions de Toulouse.

En défenseur du «socialisme démocratique», Maurel n'a pas manqué de rappeler à Jean-Pierre Jouyet qu'avec la gauche au pouvoir, on ne peut se permettre de parler de «canards boiteux» pour les entreprises en difficulté. «Nous sommes du côté des canards boiteux, clame Maurel sous les applaudissements. Nous sommes les dindons de la farce ! Nous sommes du côtés des cocus de l'Histoire ! Nous sommes du côté des gens de peu ou des gens de rien, ou alors nous ne sommes plus socialistes.»

Dans un discours de près d'une demi-heure, il rappelle ses camarades à leur «code génétique» et à faire attention au vocabulaire employé s'ils v