Son intervention à la tribune du congrès de Toulouse était attendue. Parce qu’il avait fait un tabac, fin août, devant les militants socialistes à La Rochelle et, parce que sa popularité bat des records dans les sondages. Les congressistes ont été moins enthousiastes que les militants de l’université d'été, mais Manuel Valls s’est quand même assuré un joli succès d’estrade.
Le ministre de l'Intérieur a commencé par fustiger «les cotes de confiance, les cotes d'avenir, les baromètres de l'opinion, les baromètres des baromètres, tous ces thermomètres qui mesurent l'immédiat immédiatement». Savoureux dans la bouche de celui qui culmine en haut des classements de popularité politique. Même quand les sondages «sont bons», ironise donc Valls, «on me dit que cela pourrait être mauvais». «Ce ne sont pas les sondages qui font l'action du gouvernement, insiste le ministre. Nous sommes là, nous la gauche, pour cinq ans.»
Le discours du premier flic de France
Distribuant les bons points, il loue un parti qui «s'est rénové» avec Martine Aubry puis félicite Harlem Désir, «un militant en phase avec la société». Et surtout bien entouré par les proches du maire d'Evry. Puis vient le soutien massif au Premier ministre à l'autorité malmenée. Valls décrit un Ayrault «disponible, à l'écoute, qui agit et qui tranche» et défend le travail du g