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Copé veut des manifs, le PS dénonce une «dérive» et un «appel au désordre»

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Le candidat à la présidence de l'UMP, en évoquant la possibilité de «mobiliser dans la rue» contre le mariage pour les homosexuels ou le droit de vote des étrangers, a suscité l'indignation des socialistes.
Conférence de presse de Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, à Paris, le 11 juin. (Photo Laurent Troude pour Libération)
publié le 29 octobre 2012 à 19h21

«Rendez-nous nos pains au chocolat», «baissez nos salaires et nos retraites» ou «le cancer, c'est les chômeurs». Le porte-parole du PS, David Assouline, imaginait, ce lundi matin, les pancartes qui pourraient fleurir dans des manifestations de droite. Réplique à la proposition, formulée la veille, par Jean-François Copé de descendre dans la rue pour protester contre certains projets de loi du gouvernement. La sortie du candidat à la présidence de l'UMP a indigné les socialistes qui l'ont accusé de «dérive» et de «radicalisation». Un objectif recherché par celui qui s'est proclamé champion de la «droite décomplexée» et tente de rattraper son retard sur son rival François Fillon.

«Il pourra se trouver - si je suis élu à la tête de l'UMP le 18 novembre prochain - que je propose [...] que les Françaises et les Français qui s'indignent et qui s'inquiètent pour l'avenir de notre pays et des enfants de France se mobilisent dans la rue», a suggéré, dimanche soir, le secrétaire général de l'UMP, invité du «Grand Jury» (RTL-LCI-Le Figaro). Il cite en modèle le défilé de 1984 contre le projet de loi Savary, à Versailles, où plusieurs centaines de milliers de personnes avaient manifesté pour la «défense de l'école libre».

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