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Hollande t’es foutu, l’UMP est dans la rue

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Opposition. Nouvelle proposition de Jean-François Copé, candidat à la tête du parti : la manif de droite.
Jean-François Copé au siège de l’UMP, en juin. (Photo Laurent Troude pour Libération)
publié le 29 octobre 2012 à 21h36

Avec Copé, il y aura même des manifs. Après le racisme antiBlancs et les vols de pains au chocolat, le député-maire de Meaux a trouvé ce week-end une nouvelle astuce pour se démarquer de François Fillon, son concurrent dans la course à la présidence de l’UMP. Appelés à arbitrer ce duel le 18 novembre, les militants savent pour qui ils doivent voter s’ils veulent avoir l’occasion de crier leur opposition à la gauche.

Copé a testé cette proposition ce week-end, lors de plusieurs réunions publiques dans l'est de la France. Le succès a été tel qu'il est revenu à la charge dimanche soir sur RTL, et de nouveau hier matin dans une déclaration prononcée depuis le siège de l'UMP. Le chef de l'Etat aurait sous-estimé «le très grand mécontentement du pays réel», affirmait Jean-François Copé sur RTL, reprenant la vieille formule du nationaliste Charles Maurras, référence de l'extrême droite et auteur favori de Patrick Buisson, ex-conseiller de Sarkozy toujours très en cour à l'aile droite de l'UMP.

«Résistance». Mais contre quoi, précisément, les militants sont-ils invités à protester ? Sur ce point, Copé n'a pas été très précis. Il a évoqué hier le «matraquage fiscal» portant «atteinte à l'intérêt supérieur du pays». Mais aussi ce qui pourrait «porter atteinte à la cohésion de notre pays» ou encore faire progresser le «communautarisme». Autrement dit : le mariage pour tous et, surtout, le droit de vote pour les étrangers aux é