Valérie Pécresse, ex-ministre UMP du budget, a appelé lundi l'exécutif à «un éclair de lucidité» contre ce qu'elle a qualifié de «suicide fiscal». Sur Canal +, la députée, soutien de François Fillon dans la course à la présidence de son parti, a commenté, à propos de l'appel d'entrepreneurs à un pacte de compétitivité : «je comprends ce cri d'alarme des grands patrons».
Comme on lui demandait pourquoi la droite n'en avait pas fait plus sous Nicolas Sarkozy, elle a argumenté : «je rappelle que pendant les cinq dernières années, nous avons dû lutter contre une formidable tempête qui s'appelait la crise». «On a fait des plans de sauvetage qui étaient des plans d'urgence», mais avec aussi «des mesures structurelles», comme «la TVA anti-délocalisation», «détricotée» par François Hollande «uniquement par sectarisme», a accusé l'élue des Yvelines.
«Le choix du gouvernement est un choix anti-économique, c'est le choix du suicide fiscal», a tranché Valérie Pécresse. Pour elle, les baisses de dépenses invoquées par son successeur au budget, Jérôme Cahuzac, sont «largement illusoires, voire même dangereuses».
«Comme il n'a pas le courage de baisser les dépenses de fonctionnement, c'est-à-dire pas le courage de supprimer un seul emploi de fonctionnaire», il «baisse les dépenses d'investissement», a-t-elle accusé, citant «le canal Seine-Nord, les projets autoroutiers, le