Jean-Marc Ayrault a assuré mardi qu'il n'était «pas question de revenir sur les 35 heures», soucieux d'expliciter ses propos sur les 39 heures, sujet non tabou avait-il dit, qui ont déchaîné une tempête. «Il n'est pas question de revenir sur les 35 heures parce que ce n'est pas la cause de nos difficultés économiques, il y en a beaucoup d'autres», a déclaré le Premier ministre sur France Info.
Il a révélé que le rapport sur la compétitivité que Louis Gallois lui remettra lundi ne contiendrait «rien concernant les 35 heures». «Ce n'est pas un débat qui est relancé. Il y a toujours débat dans la société française, on est dans une démocratie. Est-ce qu'on a le droit de parler de tous les sujets ?», a fait valoir Ayrault, manifestement soucieux d'éteindre l'incendie allumé par ses propos parus mardi matin dans le Parisien-Aujourd'hui en France.
Interrogé sur le retour des «39 heures payées 39», il avait répondu que c'est un thème qui «fera débat. Mais pourquoi pas ? Il n'y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique».
«Un lecteur du Parisien me pose cette question. Je dis qu'il n'y pas de sujets tabous. Simplement ce n'est pas le point de vue du gouvernement. Je vous le dis ce matin : il n'est pas question de revenir sur les 35 heures», a détaillé Jean-Marc Ayrault sur Franc