Ces dernières semaines, il n'a pas ménagé sa peine pour porter «l'alternative budgétaire» du Front de gauche au Palais Bourbon. En vain. Député du Cher depuis le mois de juin et maire communiste de Vierzon depuis 2008, Nicolas Sansu, 44 ans, est membre de la commission des Finances de l'Assemblée nationale. Il y siège, précise-t-il, «à côté de Guillaume Bachelay», le nouveau numéro 2 du PS, et «dans un esprit constructif, sans (se) poser en donneur de leçon permanent».
Voyant dans son élection «la concrétisation d'un engagement personnel autant que le résultat d'un travail de terrain», le primo-député n'hésite pas à se décrire comme «un cumulard qui s'assume». «Vu notre mode de scrutin, qui est territorialisé, il est normal d'avoir une attache territoriale quand on est député, assure-t-il. C'est même utile, car exercer un mandat local permet de ne pas être un élu hors sol.»
La nécessité serait d'autant plus grande «vu (son) engagement», poursuit le parlementaire communiste: «Nous, nous ne sommes pas élus au gré des vagues, nous sommes élus parce que nous avons travaillé sur notre territoire. Nous sommes davantage des laboureurs que des s