Le face-à-face entre le juge et l’ancien président approche. Selon Europe 1, l’audition de Nicolas Sarkozy par Jean-Michel Gentil, en charge de l’affaire Bettencourt, pourrait même avoir lieu cette semaine. Une information que Thierry Herzog, avocat de l’ex-président, n’a pas confirmée. Mais peu importe : une convocation paraît de toute façon inéluctable. Le juge d’instruction, qui enquête notamment sur un possible financement illégal de la campagne 2007 du candidat UMP par l’héritière de L’Oréal, cite trop le nom de Sarkozy pour ne pas vouloir l’entendre. Questions ouvertes, fermées, agressives… Au juge le choix de son style. Certains sujets de conversations seront, eux, inévitables.
«Nicolas Sarkozy, vous êtes convoqué sous le statut de…»
Première question, d'importance : le statut sous lequel l'ex-chef de l'Etat va être convoqué par le magistrat bordelais. Trois options sont possibles : en tant que simple témoin, mis en examen ou encore, solution intermédiaire, témoin assisté. «La première option paraît peu crédible, confie une source au fait du dossier d'instruction. Toute une partie de l'instruction vise à prouver son implication… Le juge ne peut plus reculer aujourd'hui.»
«Quand, combien de fois et pourquoi avez-vous rencontré les Bettencourt ?»
Le juge dispose de plusieurs témoignages d'anciens employés de la famille Bettencourt évoquant des visites «intéressées» de Nicolas Sarkozy à André Bettencourt (mort en novembre 2