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Fillon hausse le ton dans la dernière ligne droite

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UMP . L’ex-Premier ministre, qui vise la tête de l’UMP dimanche face à Copé, tenait meeting hier soir à Paris.
publié le 12 novembre 2012 à 22h26

Les 4 000 places du grand auditorium du palais des congrès étaient toutes occupés, hier soir, pour le grand meeting parisien de François Fillon. Apothéose de quatre mois de campagne d'une intensité inédite, c'était pour l'ancien Premier ministre - qui brigue la présidence de l'UMP face à Jean-François Copé lors d'un scrutin organisé dimanche - l'occasion de vanter la ligne de «rassemblement» qu'il oppose à la stratégie de «droite décomplexée» de son adversaire.

«Marketing». «La gauche rêve d'une UMP caricaturale et étriquée, étouffée par le centre et rongée par l'extrême droite. En revanche, la gauche craint notre projet d'une UMP crédible et rassembleuse, qui élargit les frontières de son influence politique», a martelé Fillon dont l'intervention a été précédée d'une bonne demi-douzaine d'hommages de parlementaires, tous très sévères contre Copé, le candidat qui, selon le bras droit de Fillon, Eric Ciotti, tente de séduire les militants «avec les grosses ficelles du marketing politique». «Nous n'avons pas besoin d'un officier commando qui nous envoie à la mitraille, il nous faut un général qui nous fasse gagner la bataille», a lancé Laurent Wauquiez. Pour Pierre Lellouche, Fillon est le seul «choix sérieux», celui qui défend «l'opposition sereine et forte» qu'attendent selon lui les Français. Celui, surtout, qui «parle à tous les Français, quelle que soit leur couleur», a-t-il ajouté dan