«Exception française que serait le cumul ? Pas du tout. C’est tellement peu une exception que vous avez en Allemagne les présidents de régions qui sont automatiquement sénateurs.»
Brice Hortefeux le 11 novemebre BFM TV
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Brice Hortefeux n'est pas un grand fan de la commission Jospin. Et encore moins de sa médiatique proposition : la «rupture» avec le cumul des mandats. L'ancien ministre de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy (désormais député européen) met notamment en pièces l'argument avancé par l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin selon lequel le cumul serait une exception française. «Exception française que serait le cumul ? Pas du tout. C'est tellement peu une exception que vous avez en Allemagne les présidents de régions qui sont automatiquement sénateurs», déclarait ainsi Brice Hortefeux le 11 novembre sur la chaîne BFM TV.
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L’ex-ministre de l’Intérieur a bien choisi son exemple : en Allemagne, le Bundesrat, assemblée non élue, se compose exclusivement de 69 membres issus des gouvernements des Länder. Et, au-delà de ce cas particulier, il est vrai que le cumul est possible chez plusieurs voisins européens. Mais cela ne suffit pas à donner raison à Brice Hortefeux. Car l’exception française tient à l’importance sans égal du phénomène cumulard dans l’Hexagone. Nos élus peuvent en effet exercer sans problème quatre mandats simultanément : maire, député, président d’intercommunalité et conseiller général ou régional. Au final, seul mo