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Libération

Fillon se plaint de «l'hostilité de la direction» de l'UMP

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Revenant sur la rivalité qui l'oppose à Jean-François Copé pour la présidence du parti, l'ex-Premier ministre s'est qualifié de «victime», à quatre jours du vote des militants.
François Fillon lors d'un meeting au palais des Congrès à Paris, le 12 novembre 2012. (Photo Miguel Medina. AFP)
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publié le 14 novembre 2012 à 9h47
(mis à jour le 14 novembre 2012 à 18h03)

François Fillon, qui brigue la présidence de l'UMP, a assuré ce mercredi avoir dû affronter depuis six mois «l'hostilité de la direction» de son parti. «Après avoir été le chef de la majorité pendant cinq ans, depuis six mois j'ai dû affronter en permanence l'hostilité de la direction de mon parti», a accusé sur RTL l'ex-Premier ministre, rival du secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé.

Fillon avait déclaré le 30 juin sa candidature à la tête du premier parti d'opposition. «J'ai dû me battre pour être candidat - on m'a expliqué que c'était quand même très incongru d'organiser la division -, ensuite j'ai dû me battre pour avoir accès aux fichiers - ça m'a pris deux mois -, ensuite j'ai dû affronter des secrétaires départementaux qui interdisaient à mes partisans de faire campagne», a détaillé le député de Paris.

«Enfin, les électeurs de l'UMP reçoivent quasiment tous les jours, quand ce n'est pas deux fois par jour, des SMS et des mails de Jean-François Copé financés par mon parti. Reconnaissez que c'est un peu agaçant de passer pour un agresseur quand on est une victime», a-t-il dit. Interrogé sur ses chances de victoire dimanche, jour du vote des adhérents qui départageront les deux postulants, il a répondu : «Il y a plus de probabilité qu'au grattage.»

«Attaques indignes»

Le député UMP Sébastien Huyghe, soutien de Jean-François Copé pour la présidence de l'UMP, a demandé mercredi à son rival François Fillon de cesser ses «attaques indignes