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Chronologie

La bataille pour la présidence de l'UMP en 30 dates

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Retour sur six mois de campagne pour le leadership à droite et un mois de crise ouverte au sommet du parti.
Jean-François Copé et François Fillon, le 25 octobre, pour l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2. (Laurent Troude)
publié le 14 novembre 2012 à 17h53
(mis à jour le 26 novembre 2012 à 17h37)

L'ESSENTIEL

Qui, de François Fillon ou de Jean-François Copé, succédera à Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP? Les 325 000 adhérents du parti étaient appelés à départager, le 18 novembre, l'ancien Premier ministre et l'actuel secrétaire général de l'UMP.

Depuis la victoire officielle de Jean-François Copé, avec 98 voix d'avance, et la réclamation de François Fillon, qui assure avoir emporté l'élection de 26 voix, le parti se déchire.

Favori dans les sondages, auprès des sympathisants (qui, eux, ne votent pas), François Fillon a soigné son profil rassembleur et son expérience d'homme d'Etat. Jean-François Copé, s'autoproclamant champion de la «droite décomplexée», a, lui, multiplié les propositions fracassantes susceptibles de cliver, dans une veine très sarkozyenne.

1er mai 2012. La campagne présidentielle n'est pas encore achevée que Jean-François Copé s'engage dans la bataille d'après. Sans se mettre sur les rangs pour la présidence de l'UMP, bien sûr, mais en murmurant des mots très doux aux chefs des sensibilités de la droite. Il propose de donner aux «mouvements» (libéraux, humanistes, Droite populaire, gaullistes, etc.) «les moyens de s'exprimer et de travailler au sein de notre famille politique». Un mode de fonctionnement prévu par les statuts qui n'a jamais été appliqué.

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