Les «regrets» ont été actés hier. Dire, comme il l'a fait mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée, que la droite est responsable du terrorisme, ça n'a pas plu au Président… François Hollande le lui a fait remarquer le soir même, devant toute la presse et les ministres. «Il ne faut jamais diviser le pays en matière de terrorisme», s'est repenti Valls. Très haut dans les sondages, le ministre de l'Intérieur peut bien accepter de se faire tirer l'oreille : depuis le début du quinquennat, ses idées figurent en bonne place dans les choix de Hollande et du gouvernement.
Le droit de vote des étrangers
«Ce sera un vrai marqueur du quinquennat, voulait encore croire un ministre quelques heures avant la tenue de la conférence de presse de François Hollande. En tout cas, c'est une vraie demande des quartiers populaires». Eh bien les quartiers attendront. Mardi, Hollande a clairement fait comprendre que la 50e proposition de son programme n'était pas (plus ?) la priorité de son gouvernement. «Je ne vais pas déposer un texte dont je saurai qu'il sera repoussé», a déclaré le chef de l'Etat, évoquant l'indispensable majorité des trois cinquièmes au Parlement pour faire voter une modification de la Constitution. Et pour justifier son refus de tenir un référendum sur la question, Hollande a lâché : «Un référendum en ce moment ? Vu l'état du pays…» Même si hier l'Elysée assurait qu'il ne s'agissait en rien d'un ente