Sur les étagères de la petite permanence, au-dessus des livres de Pierre Lellouche, le député du coin, et de Nicolas Sarkozy, un buste du général de Gaulle semble toiser les opérations. Les adhérents UMP poussent la porte du local du IXe arrondissement de Paris à flux continu. La pièce est exigüe. Entre les deux isoloirs, le bureau où on tient la liste d’émargement, et les trois urnes (pour l’équipe dirigeante, les mouvements et l’approbation de la «charte des valeurs»), on se presse, parfois la queue s’allonge dans la rue.
A côté de la conseillère de Paris Delphine Burkli, responsable du bureau de vote, deux assesseurs représentant les candidats. Le filloniste, surnommé «le Niçois» (Alpes-maritimes, fief d'Eric Ciotti et de Christian Estrosi, tous deux pro-Fillon), assure qu'il n'y a «pas de tension ici». Dans cet arrondissement de 650 adhérents à jour de cotisation, Lellouche a rejoint l'ex-Premier ministre et Delphine Burkli, elle, est restée neutre.
A lire aussi : Nos reportages dans des bureaux de vote à Montpellier, à Toulouse et à