L’essentiel
Les 300 000 adhérents de l’UMP étaient appelés dimanche à départager les deux candidats à la présidence du parti, l’ex-Premier ministre François Fillon et l’actuel secrétaire général, Jean-François Copé.
Les résultats étaient si serrés qu’aucun gagnant n’avait été désigné. La commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales (Cocoe) avait recommencé les travaux de comptage interrompus à 4 heures lundi matin.
La guerre des déclarations entre les deux candidats a fait rage. Dès 23h30, dimanche soir, Copé annonçait sa victoire : «Les militantes et les militants de l'UMP viennent aujourd'hui de m'accorder une majorité suffisante et de m'élire comme président.» Suivi vingt minutes après par Fillon : «Nous avons remonté tous les résultats, il me donnent une courte victoire de 224 voix.»
Dans l'une des plus grosses fédérations, les Alpes-Maritimes, le camp Copé a accusé le camp Fillon de «tricheries». «La fraude et le mensonge n'existent pas chez nous», a répliqué Christian Estrosi, pro-Fillon.
22h45. La commission interne de l'UMP proclame Jean-François Copé vainqueur à la course à la présidence du parti avec 50,03% des voix