L'ex-Premier ministre UMP Jean-Pierre Raffarin (pro-Copé) a lancé lundi un appel à la «dédramatisation», au lendemain d'une soirée de déchirements entre les deux camps qui se disputent la présidence de ce parti dont il a constaté un «durcissement».
Sur RTL, le sénateur de la Vienne a exprimé «beaucoup de regret, une certaine tristesse puisqu'il y a une forte participation, c'était la première fois qu'il y avait un grand débat». Dommage «qu'un certain nombre de seconds couteaux continuent la campagne électorale».
«J'appelle à la dédramatisation parce que chaque fois que des élections sont serrées, ça se passe un peu comme ça, il y a ce type de conflit, il faut l'accepter», a-t-il dit. «Je ne crois pas qu'il y ait eu une faute de Jean-François Copé d'annoncer les résultats», «on annonce les estimations dès qu'on les a», a plaidé Jean-Pierre Raffarin. «Il a annoncé» sa victoire, «je lui fais confiance. Nous avons maintenant une contestation. Je ne suis ni sectaire ni brutal, nous avons une commission, elle va nous dire les résultats», a-t-il dit.
Il a souligné la «performance extraordinaire» du secrétaire général de l'UMP, lui qu'on donnait largement perdant face à François Fillon qui «fait une contre-performance». «Je serais assez partisan qu'on annule les résultats là où des fraudes ont été contestées par huissiers», a-t-il poursuivi. «C'est à la commission de le dire»