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L’UMP replonge dans ses contestations post-électorales

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UMP, le combat des chefsdossier
Les proches de Fillon contestent l'élection de Jean-François Copé à la tête du parti au motif que les résultats des fédérations de Nouvelle-Calédonie, de Wallis et Futuna et de Mayotte ont été oubliés.
Paris, le 18 novembre 2012. déclaration de François FILLON après l'annonce de la victoire auto-proclamée de Jean François COPE. (Photo Laurent Troude pour Libération)
publié le 21 novembre 2012 à 16h13
(mis à jour le 21 novembre 2012 à 18h57)

L'histoire sans fin. Alors qu'elle allait commencer à cicatriser ses plaies après ses vingt-quatre heures de pugilat, voilà l'UMP replongée dans des contestations post-électorales. Et repartie pour un tour: ce sont désormais les lieutenants de François Fillon qui dénoncent une «erreur manifeste et grave» et revendiquent la victoire pour leur champion.

A suivre : les derniers épisodes de la journée dans notre heure par heure.

Ce mercredi à 14h30, Laurent Wauquiez, Eric Ciotti et Valérie Pécresse convoquent la presse en urgence, à l’Assemblée nationale. Le lièvre qu’ils viennent de lever, trente-six heures après la proclamation de la victoire de Jean-François Copé par la fameuse comission de contrôle des opérations électorales (Cocoe), est de taille.

Dans une déclaration lue, Eric Ciotti, le directeur de campagne de François Fillon, explique que lors du scrutin militant du 18 novembre, «les fédérations d'outremer et des Français de l'étranger votaient par correspondance». Toutes sauf trois: la Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna et Mayotte. Or, les résultats communiqués lundi soir faisaient apparaître sur une seule et même ligne le vote de tous ces adhérents, sous l'intitulé: «Français de l'étranger et outremer». Soit «1608 voix exprimées réparties ainsi: 759 pour Jean-François Copé et 849 pour F