Sur toutes les chaînes, toutes les antennes, ils ont clamé, la main sur le cœur, leur «fierté d'être sarkozystes». Quitte à exaspérer leurs aînés qui ont vu en eux des «petits cons sans légitimité». Les trentenaires de la «Droite forte» (Guillaume Peltier, Geoffroy Didier et Camille Bedin), soutiens de Jean-François Copé, ont pourtant convaincu les adhérents UMP qui ont placé leur motion largement en tête, dimanche, avec 27,8% des voix. Derrière eux, la Droite sociale du filloniste Laurent Wauquiez (21,7%) et les Humanistes de Jean-Pierre Raffarin (18,1%).
Pour Geoffroy Didier, conseiller régional d'Ile-de-France, il ne s'agit pas d'une «droitisation» validée par les militants, malgré les propositions fracassantes de son courant: «C'est la droite tout court qui est de retour.»
Avant le scrutin, vous refusiez de faire un pronostic sur le score de la Droite forte. Avez-vous été surpris par les résultats?
C’est une surprise pour nous et pour tout le monde mais ce résultat s’explique. Pendant la campagne, nous avons été sur le terrain en permanence, nous avons