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Outre-mer : un décompte à la noix de Cocoe

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Ce n’est que mardi que le clan Fillon s’est aperçu de la bourde de la commission de contrôle de l’UMP.
publié le 21 novembre 2012 à 22h26

Eurêka ! Enfin, les fillonistes comprennent dans quel trou noir a disparu leur avance. Le mystère de l’écart entre leur comptage, à partir des données remontées de leurs assesseurs, et celui de la Commission de contrôle des opérations électorales (Cocoe) s’éclaircit.

C’est Laurent Wauquiez qui lève le lièvre mardi, presque par hasard. Alors que le camp Fillon tente tant bien que mal de digérer la défaite, celui qui représente le mouvement la Droite sociale reçoit, de la Cocoe, le détail des résultats obtenus par chaque motion cette fois, département par département. A la fin du listing, les lignes Mayotte, Wallis-et-Futuna et Nouvelle-Calédonie sont bien séparées. Dans ces trois fédérations, on désignait son chef et sa motion non pas par courrier (comme dans d’autres fédérations d’outre-mer) mais dans un bureau de vote. Une dernière ligne totalise le vote des adhérents résidant à l’étranger et dans les autres fédérations ultramarines qui, elles, votaient par correspondance.

Tiens, tiens… les résultats étaient présentés autrement pour l'élection du président de l'UMP. Wauquiez, intrigué, compare. Dans le listing donné lundi soir par la Cocoe détaillant le vote Copé-Fillon, une même ligne regroupe «Français de l'étranger et outremer» : soit 1 608 bulletins (hors blancs et nuls) dont 759 pour Jean-François Copé et 849 pour François Fillon. Envolées les lignes Mayotte, Wallis et Nouvelle-Calédonie ? La déclaration, lue hier après-midi en conférence de presse par Eric Ciotti, a