Le camp de François Fillon a contesté mercredi les résultats du scrutin pour la présidence de l'UMP, assurant que trois fédérations d'Outre-mer ont été oubliées, «erreur manifeste et grave», et que leur réintégration donne leur champion vainqueur.
Cette réclamation a été faite à la commission électorale interne (Cocoe) par Eric Ciotti, directeur de campagne de l’ex-Premier ministre, lors d’une déclaration solennelle dans une salle de l’Assemblée nationale, aux côtés de ses collègues députés Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez.
Selon eux, les votes de Nouvelle-Calédonie, Mayotte et Wallis et Futuna ont été omis du total proclamé et leur prise en compte fait gagner l’ancien Premier ministre. Eric Ciotti a rappelé le total des voix proclamé lundi soir par le sénateur Patrice Gélard, président de la Cocoe, donnant un avantage de 98 voix à Jean-François Copé, proclamé donc vainqueur du duel.
Mais, a objecté le président du conseil général des Alpes-maritimes, «dans le calcul final, 1 304 militants ont été privés de leurs choix». «Les résultats de ces trois fédérations étaient les suivants: Nouvelle Calédonie 535 voix à Jean-François Copé, 643 voix à François Fillon. Wallis et Futuna 14 Copé, 3 à Fillon. Mayotte 41 à Copé et 68 à Fillon».
«Leur réintégration conduit donc à 88 004 pour François Fillon, et Jean-François Copé 87 978», a poursuivi Eric Ciotti. Soit 26 voix d'avance pour le député de Paris. «Le président Gélard a lui-même reconnu cette erreu