La Droite forte, mouvement initié par plusieurs jeunes sarkozytes qui soutenaient Jean-François Copé pour la présidence de l'UMP, est arrivée largement en tête (près de 28%) du vote, dimanche, des adhérents du parti sur la reconnaissance inédite des courants. C'est l'un des six «mouvements» de l'UMP qui présentaient une motion aux suffrages des adhérents du parti.
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Selon les chiffres officiels de la commission interne (Cocoe) qui a validé mardi soir le résultat de ce scrutin -après celui du président de l’UMP, Jean-François Copé, lundi- la Droite forte a recueilli 27,8% des voix, devant la Droite sociale du filloniste Laurent Wauquiez (21,7%) et les Humanistes de Jean-Pierre Raffarin (18,1%).
«C'est un séisme militant et la preuve d'un attachement au sarkozysme», a déclaré Geoffroy Didier, l'un des trois chefs de file de la Droite forte avec Guillaume Peltier (passé un temps au FN) et Camille Bedin, eux aussi sarkozystes et pro-Copé.
La Droite forte, clin d'oeil à «La France forte», le slogan de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, avait mené une campagne très active avec des propositions choc : interdiction du droit de grève pour les enseignants, faire du 1er mai «une grande fête de la droite» au Trocadéro, création d'une «Charte répu