L'essentiel
• Cinq jours après le vote pour la présidence de l'UMP, le bras de fer continue entre François Fillon et Jean-François Copé.
• Alain Juppé a posé une série de conditions pour faire office de médiateur, mais l'une de ses demandes, à savoir le départ des membres partisans de la Commission des recours, a été rejetée par cette instance et par le camp Copé.
• Jean-François Copé et François Fillon ont été invités à se réunir autour d'Alain Juppé avant dimanche soir. Le maire de Bordeaux ne compte plus s'exprimer d'ici là.
20h30. L'ex-ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie estime, dans une interview à paraître samedi dans la République des Pyrénées, que la crise au sein de l'UMP doit «se régler en interne, en face-à-face, calmement» et qu'il faut «cesser de lancer par médias interposés des attaques les uns contre les autres». «Il faut que leur volonté soit respectée» et que «la décision soit bien celle des militants et non pas celle de 4 ou 5 personnes qui décident sur un coin de table de l'avenir du parti», souhaite l'ancienne députée des Pyrénées-Atlantiques qui n'avait pas pris position pour un candidat avant le vote.
19 heures. François Fillon saisit la commission nationale des recours de l'UMP «conformément à la demande formulée par Alain Juppé», à propos d'«erreurs et irrégularités» lors du scrutin pour la pr