L'avenir de l'UMP reste suspendu ce samedi à la tentative de médiation d'Alain Juppé, qui n'est pas assuré de pouvoir accomplir sa mission, tant la tension est exacerbée entre Jean-François Copé et François Fillon.
«Il y a encore beaucoup de chemin à faire pour faire fonctionner cette médiation» et empêcher l'UMP de voler en éclats, a avoué le maire de Bordeaux, qui rejoue les premiers rôles à la faveur de cette crise. Dès vendredi, Jean-François Copé, président proclamé et contesté de l'UMP, a refusé certaines de ses conditions.
Alain Juppé a en effet pour mission de former une instance collégiale de cinq membres, chargée de «(livrer) ses conclusions sous quinze jours» sur le vote des adhérents, à partir notamment des travaux de deux commissions internes à l'UMP, la Commission de contrôle (Cocoe) et la Commission des recours.
Mais cette Commission des recours, composée de 9 membres, est depuis deux jours au centre d'une énième polémique interne, les fillonistes la soupçonnant d'être aux mains de l'équipe Copé. «Un point dur» entre les deux camps, a reconnu Alain