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Pendant que l'UMP se déchire, l'UDI fête ses nouveaux adhérents

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Jean-Louis Borloo, qui accueillait ses nouvelles troupes ce samedi à la Mutualité, à Paris, peut se réjouir du désastre à l'UMP.
Jean-Louis Borloo, président de l'Union des démocrates et Indépendants (UDI), à la Mutualité ce samedi. (Photo Bertrand Guay. AFP)
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publié le 24 novembre 2012 à 19h30

Au même moment où l’UMP s’enfonçait un peu plus dans sa guerre des chefs, l’UDI de Jean-Louis Borloo accueillait samedi de nouveaux adhérents, dont beaucoup de déçus de la gauche ou fâchés avec la droitisation du parti autrefois dirigé par Nicolas Sarkozy.

Plus de 400 nouveaux adhérents, dont beaucoup de jeunes, se sont retrouvés samedi à la Mutualité. «Nous avions besoin de sang neuf, nous avions besoin d'oxygène. Je suis ému et touché par votre acte», leur a lancé Jean-Louis Borloo en guise de bienvenue.

Le député Jean-Christophe Lagarde, porte-parole du groupe UDI à l’Assemblée, dit avoir constaté trois motivations dans les nouvelles adhésions: une déception vis-vis de la gauche, une refus du virage à droite de l’UMP et aujourd’hui un écœurement devant le spectacle donné par l’affrontement Copé-Fillon.

Selon lui, sur 64 000 adhérents de l’UDI, 50 000 seraient issus des six formations qui ont participé à sa création et 14 000 auraient adhéré depuis le lancement officiel du parti, dont 6 000 depuis dimanche et le début de la crise à l’UMP.

Mais cette dernière catégorie n'était guère représentée samedi dans les couloirs de la Mutualité, où la presse cherchait à recueillir les témoignages de transfuges de l'UMP. «C'est un peu tôt, nous avons lancé notre invitation en début de semaine» fait valoir l'ancien ministre Yves Jego.

En revanche, les nouveaux militants présents donnaient à voir la diversité de leurs parcours et motivations. Patrick Zarmanian, chef d’entre