L’histoire paraît leur donner raison, et ils ont quelques raisons de penser qu’ils pourraient en être récompensés. Chacun de leur côté, Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet avaient, comme Alain Juppé, souligné le caractère explosif d’une course à la présidence de l’UMP réservée à seulement deux compétiteurs. Deux trains lancés à grande vitesse l’un contre l’autre, cela devait mal finir.
S'il devait se vérifier que Jean-François Copé et François Fillon en sortent «carbonisés» - cela se dit beaucoup dans les coulisses de l'UMP -, la génération suivante sera évidemment tentée de se lancer dans la primaire ouverte qui désignera, en 2016, le candidat de la droite à la présidentielle.
«Curieux». «La crainte des militants est que la campagne se résume à un duel Fillon-Copé. La droite a perdu quasiment tous les pouvoirs locaux et nationaux. Il faut un renouveau profond de nos idées, de nos pratiques politiques et des personnes», expliquait Bruno Le Maire fin août, alors qu'il tentait de recueillir les signatures de militants nécessaires à sa propre candidature. Elle aussi en quête de parrainages, Nathalie Kosciusko-Morizet avait vainement avancé la même mise en garde.
Assez logiquement, les deux jeunes ex-ministres, de l'Agriculture et de l'Ecologie, avaient été pressentis comme membres «indépendants» de la médiation mort-née d'Alain Juppé. Vendredi, NKM avait laissé entendre qu'un nouveau vote pouvait être la seule issue : «Si on ne trouv