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Le dimanche où l'UMP a continué à se disloquer

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Les coups de théâtre se sont succédé toute la journée, jusqu'à ce que François Fillon et Jean-François Copé réagissent à l'abandon de la médiation d'Alain Juppé.
Alain Juppé, en mai 2012 (Photo Régis Duvignau. Reuters)
publié le 25 novembre 2012 à 9h20
(mis à jour le 25 novembre 2012 à 22h50)

A 9h45, au siège de l'UMP, a démarré une réunion de la Commission des recours. Censée dire le droit en cas de contentieux électoral, celle-ci va statuer sur le litige qui déchire la droite depuis l'élection controversée de Jean-François Copé à la tête du parti. La commission des recours se trouve au centre d’une bagarre entre fillonistes et copéistes. Les partisans de l’ancien Premier ministre François Fillon jugent qu’elle est aux mains de leurs adversaires et ne veulent pas prendre ses décisions pour argent comptant, préférant s’en remettre à Alain Juppé pour arbitrer. Les amis de Jean-François Copé jouent au contraire le légalisme à fond: de leur point de vue, cette commission est la seule valable au vu des statuts du parti et son jugement sera souverain.

Des dégâts dans l'opinion

En attendant, les dégâts dans l'opinion semblent importants: dans un sondage publié par le Journal du dimanche, 71% des Français et 67% des sympathisants UMP estiment que ce serait «une bonne chose» de refaire l'élection. Les deux adversaires perdent également pas mal de points dans leurs rangs: la cote de popularité de François Fillon parmi les sympathisants UMP est passée de 90% av