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Libération
Reportage

«Toc toc, je suis Harlem Désir, je vous présente Julien Landfried»

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Porte-à-porte avec le numéro 1 du PS pour soutenir le jeune candidat PS, qui tentera de déboulonner de l’Assemblée nationale Patrick Devedjian lors de la législative partielle des 9 et 16 décembre dans les Hauts-de-Seine.
Harlem Désir à Alfortville le 17 octobre. (REUTERS)
publié le 25 novembre 2012 à 13h36

Ils ont ressorti les coupe-vent rouges. Les mêmes qu'aux législatives, la mention «François Hollande» en moins. Les militants socialistes sont une quarantaine ce samedi soir devant le Rex, le cinéma de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). Prêts à une tournée de porte-à-porte avec leur nouveau premier secrétaire, Harlem Désir, venu soutenir Julien Landfried. Le jeune chevènementiste a droit à une seconde chance dans sa tentative de déboulonner de l'Assemblée nationale le sortant, homme fort du département, Patrick Devedjian. Pour une centaine de voix d'écart et un suppléant que le président du conseil général n'aurait pas dû choisir, le conseil constitutionnel a annulé l'élection et convoqué une législative partielle pour les 9 et 16 décembre.

«C'est quoi ton hashtag Julien?» «"Circo 9213" et "Pour un nouveau député"», répond le jeune candidat. Une photo de famille avec Désir bien rangé au milieu, puis tout le monde file vers la cité-jardin de la Butte rouge taper aux portes. Objectif de campagne «14000», précise Landfried. 4000 de plus qu'en juin dernier. Il faut mobiliser les électeurs de gauche, souvent les plus abstentionnistes lors des partielles. Landfried espère aussi que les divisions que connaît la droite handicaperont Devedjian.

«C’est l’heure des courses»

«Alors Julien?» Devant le n°2 du bâtiment Léonard de Vinci, Harlem Désir reste bloqué devant le digicode. Il tourne les talons, file vers le n°3. Au huitième étage, personne. «C'est l'heure des courses»,