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Récit

«Pas question de désarmer» pour les députés UMP

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La possibilité d’une scission de leur groupe à l’Assemblée nationale, voire d’un ralliement à l’UDI de Borloo, se concrétise dans la tête de parlementaires dépités.
Paris, le 2 octobre 2012. Assemblée nationale. Séance des questions au gouvernement. Discours du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, sur "les nouvelles perspectives européennes". SUR LA PHOTO: François Fillon, député UMP de Paris. COMMANDE N° 2012-1331 ACCORDWEB (Sebastien CALVET)
publié le 26 novembre 2012 à 22h56

Les parlementaires qui soutiennent François Fillon doivent se réunir ce mardi matin. (Photo Sébastien Calvet pour Libération)

La troisième proclamation de victoire de Jean-François Copé, hier, en fin d'après-midi, risque de pousser les parlementaires partisans de François Fillon dans leurs derniers retranchements. «Une troisième, une de plus, et qui ne change rien à rien», a ironisé, au passage, l'ancien président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer. Députés et sénateurs pro-Fillon se réunissent ce matin pour décider de la suite de leur action contre un «Jean-François Copé bunkérisé», selon l'expression d'un filloniste. «A cause de l'attitude de Copé, qui refuse tout, toutes les options sont désormais ouvertes», tranche Philippe Goujon, député de Paris et fervent soutien de l'ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy. Y compris la création d'un groupe autonome à l'Assemblée. Pour des raisons administratives, et notamment de financement, les fillonistes ont jusqu'à vendredi pour se décider (Libération d'hier).

Solution ultime. Dès dimanche soir, Lionel Tardy, député de Haute-Savoie, commençait à pousser en ce sens : «Toutes les conditions sont réunies pour qu'il y ait scission au sein du groupe U