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Décryptage

Copé et Fillon d'accord pour un référendum... pour l'instant

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La solution de sortie estampillée Sarkozy semble mettre tout le monde d'accord, mais les divergences sur les modalités d'organisation pointent déjà.
Fillon et Copé, à Paris, le 25 juin 2011. (Photo Laurent TROUDE pour Libération)
publié le 27 novembre 2012 à 18h39
(mis à jour le 27 novembre 2012 à 19h08)

Et si les militants votaient pour savoir s’il faut revoter ? La dernière trouvaille pour tenter de sortir l’UMP de sa spirale destructrice peut sembler saugrenue. Mais le parti, dix jours après son calamiteux scrutin interne, semble tellement embourbé que copéistes et fillonistes semblent prêts à se ranger derrière cette proposition d’un référendum sur l’opportunité d’une nouvelle élection. Une trêve qui devrait être de courte durée tant les conditions posées par chacun apparaissent inconciliables.

C’est en tête-à-tête, vers 15 heures au Palais Bourbon, que François Fillon et Jean-François Copé ont rapidement discuté de cette piste. L’ex-Premier ministre et candidat malheureux à la tête de l’UMP plaidait depuis plusieurs jours pour que les adhérents retournent aux urnes tandis que le président contesté du parti rejetait ce cas de figure. Derrière l’idée du référendum, les soutiens de François Fillon voient la main de Nicolas Sarkozy, qui est intervenu, à plusieurs reprises auprès des deux belligérants, pour qu’ils se rencontrent. Jean-François Copé, lui, s’attribue la paternité de cette proposition.

«Chacun fait un pas vers l’autre»

Après avoir annoncé, dans la matinée, la création de son groupe parlementaire jusqu'à ce qu'un nouveau scrutin soit convoqué, Fillon a réuni une seconde fois, ses soutiens, à deux pas de l'Assemblée, pour accorder leurs violons sur le référendum. Les ami