«Pour régler quelques dizaines de milliers de cas, le gouvernement, sans aucune concertation, est en train de rayer du code civil le terme de père et de mère pour le remplacer par parent A et parent B.»
Jean-François Copé le 12 novembre sur RTL
INTOX
C'est l'argument médiatique favori des opposants au mariage pour tous. A les croire, le texte de loi entraînerait la disparition des termes «père» et «mère» du code civil et des documents administratifs. Pour François Fillon, c'est même cette découverte qui expliquerait un revirement de l'opinion de nombreux Français. «Ils étaient favorables, et quand on a commencé à leur expliquer qu'on allait modifier le code civil et que, désormais, on allait avoir des parent 1 et des parent 2 à la place du père et de la mère, ils ont commencé à comprendre que ce n'était pas seulement la reconnaissance de l'amour homosexuel, mais une question de filiation», a-t-il expliqué sur France 2 le 25 octobre.
Ce qui fait à l'ancien Premier ministre au moins un point commun avec son ennemi du moment, Jean-François Copé, lequel affirmait, le 12 novembre sur RTL : «Ce que je condamne, c'est que pour régler quelques dizaines de milliers de cas, aussi respectables soient-ils, le gouvernement, sans aucune concertation, est en train de rayer du code civil les termes de père et de mère pour les remplacer par parent A et parent B.»
L'argument a aussi gagné le discours du Front national et de sa présidente. Interro