Menu
Libération
Récit

A l'Assemblée nationale, un R-UMP persistant

Article réservé aux abonnés
UMP, le combat des chefsdossier
Le «Rassemblement-UMP», regroupant 69 députés fillonistes, n'a pas cédé aux demandes de dissolution. Mais son exigence d'un nouveau scrutin n'a pas abouti.
Francois Fillon, annonçant la création de son groupe parlementaire, mardi lors d'une conférence de presse à Paris. (Photo Gonzalo Fuentes. Reuters)
publié le 28 novembre 2012 à 19h03
(mis à jour le 28 novembre 2012 à 19h23)

15 heures, ce mercredi. Fin de l'ultimatum lancé aux fillonistes sécessionnistes... et puis rien. Le groupe parlementaire «Rassemblement-UMP» fondé, mardi, autour de l'ex-Premier ministre, n'a pas cédé à l'appel de 50 députés emmenés par NKM et Bruno Le Maire demandant sa dissolution au nom de «l'unité du groupe UMP». Les 69 membres du R-UMP assurent que seule la tenue d'une nouvelle élection «incontestable», sous l'égide d'une commission indépendante, peut mettre un terme à l'existence de leur groupe bis.

L'équation semble donc insoluble. Copé, ce matin sur Europe 1, écartait l'idée d'un référendum sur l'opportunité d'un nouveau vote, au motif que, dans la soirée, le groupe filloniste «dissident» avait été officiellement créé. Les fillonistes, eux, posent en préalable, l'organisation d'un nouveau vote, avant de dissoudre leur groupe bis. Même chez l'ex-Premier ministre, la proposition du référendum soufflée par Nicolas Sarkozy semble avoir été abandonnée. «On a tout de suite trouvé cela compliqué mais François avait accepté en signe d'ouverture. Puisque Copé n'en veut plus, on revi