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Libération
Récit de la journée de mercredi

En direct - pour le camp Copé, «la récré est finie»

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Jean-François Copé a lancé un ultimatum à François Fillon pour qu'il dissolve son groupe parlementaire dissident. L'ex-Premier ministre a refusé.
Francois Fillon (2ndL), former French prime minister and former candidate for the leadership of the UMP political party, arrives to attend a new conference in Paris November 27, 2012. Fillon said he and his supporters were forming a new centre-right group within the UMP as he presses the party to hold a fresh vote from scratch. France's opposition conservatives lurched deeper into a crisis that could split up the party as moderates formed a breakaway group in protest at the naming of a hardliner as winner (REUTERS)
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publié le 28 novembre 2012 à 8h15
(mis à jour le 28 novembre 2012 à 19h16)

L'essentiel

• La crise à l'UMP atteint son paroxysme depuis l'élection contestée de Jean-François Copé, le 18 novembre. Après la médiation avortée d'Alain Juppé, la commission des recours a confirmé le résultat, mais le camp de François Fillon ne désarme pas – envoyant les huissiers au siège du parti et annonçant la création d'un groupe parlementaire autonome à l'Assemblée.

• La rencontre entre les deux rivaux, mardi après-midi, semblait avoir posé les bases d'un cessez-le-feu : si l'ancien Premier ministre renonçait à son groupe parlementaire, le président contesté de l'UMP organisait un référendum interne sur l'opportunité d'un nouveau processus électoral.

• Mais l'officialisation, mercredi matin, de la création du groupe filloniste à  l'Assemblée a fait réagir Copé, qui juge que les conditions de ce référendum ne sont pas réunies et a demandé à son rival de dissoudre son groupe avant 15 heures, ce que François Fillon n'a pas fait.

• Retrouvez ici le déroulé de la journée de mardi.

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