L'essentiel
• La crise à l'UMP atteint son paroxysme depuis l'élection contestée de Jean-François Copé, le 18 novembre. Après la médiation avortée d'Alain Juppé, la commission des recours a confirmé le résultat, mais le camp de François Fillon ne désarme pas – envoyant les huissiers au siège du parti et annonçant la création d'un groupe parlementaire autonome à l'Assemblée.
• La rencontre entre les deux rivaux, mardi après-midi, semblait avoir posé les bases d'un cessez-le-feu : si l'ancien Premier ministre renonçait à son groupe parlementaire, le président contesté de l'UMP organisait un référendum interne sur l'opportunité d'un nouveau processus électoral.
• Mais l'officialisation, mercredi matin, de la création du groupe filloniste à l'Assemblée a fait réagir Copé, qui juge que les conditions de ce référendum ne sont pas réunies et a demandé à son rival de dissoudre son groupe avant 15 heures, ce que François Fillon n'a pas fait.
• Retrouvez ici le déroulé de la journée de mardi.