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En Nouvelle-Calédonie, le «R-UMP» soulage la droite locale

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UMP, le combat des chefsdossier
Le chef du Rassemblement-UMP, pendant calédonien de l'UMP, se dit conforté par le choix de François Fillon de donner le même nom à son groupe parlementaire.
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publié le 28 novembre 2012 à 7h54

Le président du Rassemblement-UMP de Nouvelle-Calédonie, Pierre Frogier, a considéré comme une «réhabilitation» le choix de François Fillon de baptiser son groupe parlementaire R-UMP, après les accusations de fraudes dont son parti a été la cible après le scrutin pour la présidence de l'UMP, a-t-il indiqué mercredi à l'AFP. «Je traduis cela comme une réhabilitation pour la Nouvelle-Calédonie et pour les adhérents du R-UMP qui, sincèrement et sans fraude, se sont impliqués dans ce vote», a déclaré le sénateur Frogier, patron du R-UMP.

«Nous avons été voués aux gémonies. Il y avait une urne à Nouméa et on a aussi mis en œuvre le vote par correspondance. Pour qui connaît la géographie de la Calédonie, il n'était pas possible de faire autrement. On n'a rien caché à personne et Paris ne nous avait rien dit», a-t-il ajouté, jugeant cette période «difficile à vivre».

La commission des recours de l'UMP n'a pas pris en compte le vote de cet archipel du Pacifique sud, où François Fillon a obtenu 643 voix devant Jean-François Copé, 535 voix, à cause d'irrégularités. Dans la bataille que se livrent les deux hommes pour la présidence de l'UMP, l'ancien Premier ministre a officiellement déposé mardi les statuts d'un nouveau groupe à l'Assemblée nationale, appelé RUMP, fort de 68 membres. Pierre Frogier a expliqué que «le fait de dénommer ce groupe, Rassemblement-UMP, n'avait pas de conséquence automatique sur le ralliement des députés à son parti poli