Menu
Libération
Interview

Myard : «Créer un nouveau groupe est illogique et suicidaire»

Article réservé aux abonnés
UMP, le combat des chefsdossier
Jacques Myard, qui a soutenu l'ex-Premier ministre, a signé l'appel de 50 députés, dont NKM et Bruno Le Maire, pour réclamer la dissolution du groupe filloniste avant 15 heures.
Francois Fillon, annonçant la constitution de son groupe parlementaire lors d'une conférence de presse, mardi. (Photo Gonzalo Fuentes. Reuters)
publié le 28 novembre 2012 à 13h53
(mis à jour le 28 novembre 2012 à 13h53)

Le tout jeune groupe R-UMP (Rassemblement-UMP) sous pression. Alors que la déclaration de naissance du groupe de 68 députés fillonistes vient de paraître au Journal officiel, 50 autres députés lancent un appel pour réclamer sa dissolution d'ici à 15 heures et l'organisation d'une nouvelle élection à l'UMP.  Plusieurs «non-alignés», comme Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire, ainsi que l'ex-président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, Jacques Myard et Daniel Fasquelle, qui ont soutenu François Fillon, affirment, dans un communiqué, «vouloir défendre l'unité de notre groupe et de notre famille politique». Se basant sur cette initiative, Jean-François Copé a, à son tour, demandé à son rival d'avoir «la sagesse» de retirer son groupe dissident.

Le député des Yvelines, Jacques Myard, appelle les deux anciens candidats à la présidence de l'UMP,  «s'ils ont encore un peu de raison, à laisser leurs armes au vestiaire».

Vous avez soutenu François Fillon pendant la campagne. Pourquoi ne l’avez-vous pas suivi dans la constitution de son groupe parlementaire?

J’ai dit à François Fillon mon opposition à ce groupe, mardi matin. Je suis favorable à la tenue d’une autre élection mais je ne peux en aucun cas accepter que notre groupe parlementaire se scinde. Notre groupe est autonome, il n’est pas la courroie de transmission avec le parti. Il ne faut pas importer au sein du groupe les querelles du parti. Et nous avons été élus