Un cessez-le-feu mardi au plus tard ou la menace d'une fessée en public. Après l'échec de sa proposition de référendum militant pour mettre fin à la guerre entre François Fillon et Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy continue d'oeuvrer en coulisse. L'ex-Président a téléphoné, ce vendredi matin, à son ancien Premier ministre, selon l'équipe de Fillon. Pour délivrer un message de fermeté aux deux ennemis de l'UMP. Copé y aurait également eu droit, lors de son déjeuner avec Sarkozy, jeudi rue de Miromesnil. L'un et l'autre doivent «s'entendre», «faire un pas vers l'autre». Ce qui signifie: accepter la tenue d'un référendum sur l'opportunité d'un nouveau vote sous le contrôle d'une commission indépendante pour Copé, abandonner son groupe parlementaire et rejoindre les rangs UMP à l'Assemblée pour Fillon.
Alors que le président contesté de l'UMP a mis fin – en tout cas officiellement – aux discussions avec l'autre camp, Sarkozy les a enjoints de trouver une solution mardi au plus tard. Sous peine de «dire publiquement» que les deux rivaux «sont disqualifiés pour diriger un gran