Ah non, pas ça ! Pas lui ! Pas eux. Surtout après les millions d'heures de télé qui ont coûté bonbon en bilan carbone (sympa pour la planète !) et les centaines d'hectares de forêt qui ont succombé pour fournir la pâte à papier aux 75,8 milliards d'articles de presse consacrés aux UMPîtres. Dont on peut considérer sereinement qu'on n'en a rien à foutre. Certes ce «branle-mi et branle-toi sont sur le Titanic» est sans doute le symptôme d'un manque de Sarkozy. Qui au terme de ces cinq années de mandat a réussi le saut épsitémologique (sans élastique, cela va s'en dire) consistant à transformer la plupart des services Politique des médias en supplément de Voici. On reparle de «Carla et moi, c'est du sérieux ?» Non, on n'en reparle pas, on en pleure.
Cela dit, l’inconscient de l’actu imposant qu’on en parle «quand même» et qu’on produise une photographie «malgré tout», on imagine le cri du reporter photo à l’heure de déclencher une image originale : Merdum ! (limite fuck !).
Or, comme souvent, il arrive que la commande se mette à désobéir, distillant une sorte de désordre et protestation. La preuve avec ce portrait de François Fillon (bâillements) qui déjà n'en est pas un, volé à la volée, le 27 novembre après une réunion des parlementaires qui lui sont favorables. Le cadrage choisi par son auteur, Laurent Troude, suggère qu'il n'est pas vraiment urgent de se précipiter plein pot sur le visage du héros. Il invite plutôt à s'intéresser à ce qu'il l'entour