Malgré la pression de Nicolas Sarkozy, une sortie de crise rapide ne semblait pas en vue à l'UMP du moins officiellement: Jean-François Copé a proposé un nouveau vote en 2014, François Fillon l'exige «dans les plus brefs délais».
Les deux hommes sont du moins d’accord pour se rencontrer lundi, indice d’un possible dégel avant le date-butoir de mardi fixée par l’ancien chef de l’État.
«Je vous propose de remettre à la disposition des militants mon mandat au lendemain des élections de 2014», a déclaré Jean-François Copé lors d'un discours à Nancy. Selon les statuts actuels de l'UMP, le mandat du président élu en 2012 dure trois ans, jusqu'à de nouvelles élections en 2015.
«Une nouvelle élection avant les municipales serait une folie», a argumenté M. Copé, répétant son ambition d'une «vague bleue» UMP sur les mairies en mars 2014.
M. Copé envisage de proposer aux militants cette date de 2014 dans le cadre d’un référendum qu’il organisera en janvier 2013, avec une autre question portant sur la réforme des statuts.
Dans cette bataille de fond de court, François Fillon a immédiatement décoché que «ce nouveau vote doit avoir lieu dans les plus brefs délais et dans des conditions d'organisation impartiales, équitables et transparentes pour tourner rapidement cette triste page».
Dans l'entourage de l'ex-Premier ministre, certains ont même qualifié à chaud d'«inacceptable» la proposition de M. Copé d'un nouveau vote en 2014.
Mais M. Fillo